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Photo du rédacteurLouis Furiet

Aujourd’hui, l’Europe est l’homme malade du monde.

Dernière mise à jour : 10 nov.




À l’heure où les grandes civilisations se réveillent, l’Europe, elle, oublie qu’elle est une civilisation. Quand la Russie, la Turquie, la Chine se réaffirment, l’Europe se renie.


Quand les nations d’Europe se meurent de ne plus avoir d’enfants – parce que ses fils sont devenus trop égoïstes –, l’Europe préfère l’immigration massive à de saines politiques natalistes, les délires du wokisme au sens moral de la vie.


L’Europe a même été abandonnée par quelques-uns de ses fils les plus sains, convaincus qu’elle serait responsable de tous leurs maux.


Mais l’Europe n’est pas l’Union européenne. L’Europe est l’héritière des Grecs et des Romains, et le berceau historique de la Chrétienté. L’Europe est la patrie des philosophes, des bâtisseurs de Cités et des missionnaires du Christ. L’Europe est le berceau de Rome – de la Rome juste et sage, qui honore ses Pères, puis civilise le monde par son exemple. Pour cela, l’Europe est une Idée qui élève nos patries et nos âmes : la grandeur.


Mais que reste-t-il, aujourd’hui, de cette Europe ? – sinon la foi des Européens qui croient encore en elle, la foi de ces hommes qui restent debout dans un monde avachi.

L’Europe gréco-romaine et chrétienne, l’Europe de Charlemagne, est notre identité, ce que nous sommes : pour cela, nous, Européens, avons le droit et le devoir de croire en elle et de la promouvoir – le premier moyen de le faire étant, pour chaque patrie européenne, de retrouver sa propre identité.

Car l’Europe est à travers les patries charnelles qui la composent. L’Europe n’est rien sans la France, sans l’Italie, sans les Allemagnes. L’Europe est aux patries charnelles ce que la forme est à la matière : sans les patries, elle n’est qu’une idée désincarnée.


Pour nous, Français, c’est donc en retrouvant notre identité française que nous contribuerons au relèvement de l’Europe, de même que les Hongrois y contribuent en retrouvant leur identité hongroise.

Et pour nous, chrétiens, s’ajoute à ce devoir filial, naturel, un devoir religieux : car il est manifeste que la France et l’Europe ont été prédisposées par Dieu, d’une manière toute spéciale, à entendre et à répandre le message du Christ. Les Français qui croient encore à ce message ne peuvent que lutter pour la renaissance de la France et de l’Europe chrétiennes. Le Christ est, en droit, le Roi de nos âmes ; mais il est aussi celui de nos patries.


Si le combat civilisationnel engage tous les hommes de bonne volonté, les chrétiens doivent être en première ligne.


Et telle est bien l’intention d’Écrits de Rome.


Louis Furiet

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